Rapportée par Spartien, l’histoire de Didius Julianus met en lumière l'importance qu'il accorde à cet art divinatoire. Il revendique l'empire une fois que Pertinax ait été déchu par la brigue des Prétoriens. Didius Julianus ne régna que deux mois et cinq jours d'après les révélations, et cela se passait exactement comme tel. Dans toutes occasions importantes, il consultait les magiciens et les prédictions se manifestaient. Ils offrait des sacrifices et il utilisait par la même occasion la catoptromancie ou la divination par les miroirs magiques.
On présente le miroir non devant les yeux mais derrière la tête d’un enfant dont les yeux sont bandés. Selon le rapport, l’enfant vit dans le miroir que Julien descendait du trône et que Severe y montait.
Quand à Pausanias, il parle d’une autre espèce de catoptromancie dans ses Archaïques. A Patras devant le temple de Cerès, une muraille sépare le temple d’une fontaine. Cette dernière était un oracle de vérité non pour tous les évènements mais seulement pour les maladies. Ce sont ceux qui étaient attaqués et en péril font la rituel. Pour cela, il fallait faire descendre dans la fontaine un miroir suspendu à un fil et faire très attention de ne pas toucher l’eau avec le miroir. Le rite continue en brulant des parfums et en priant la Déesse. Après ils se regardaient dans ce miroir, la réponse dépendait de ce qu’ils découvraient, un visage havre et défiguré, ou de l'embonpoint. Ils sauraient si la maladie était mortelle ou s’ils arrivaient à en réchapper.